En 1996, un rapport sur la pratique clinique de l’acupuncture était examiné par l’OMS. Il indiquait les maladies ou les troubles pour lesquels l’acupuncture avait été testée dans des essais cliniques contrôlés. Ces conditions pouvaient être classés en quatre catégories.
La première catégorie comprenait 28 conditions, symptômes ou affections différents pour lesquels l’acupuncture s’était avérée efficace.
La deuxième catégorie comprenait 63 conditions pour lesquelles des effets thérapeutiques de l’acupuncture avaient été démontrés, mais des preuves supplémentaires étaient nécessaires.
La troisième comprenait neuf conditions pour lesquelles l’acupuncture valait la peine d’être essayée parce que le traitement par des thérapies conventionnelles était difficile.
Enfin, la quatrième comprenait sept conditions pour lesquelles l’acupuncture pouvait être essayée, à condition que le praticien ait des connaissances en médecine moderne spéciales et un équipement de surveillance adéquat.
Par conséquent, l’acupuncture pouvait être utile dans le traitement de plus de 100 maladies ou troubles différents.
Dans la première catégorie, l’acupuncture s’avère efficace pour traiter la rhinite allergique, la dysménorrhée primaire, des troubles gynécologiques, la dépression, la dysenterie, l’hypertension essentielle, l’hypotension primaire, la leucopénie, la lombalgie, la polyarthrite rhumatoïde, la sciatique, l’entorse et les accidents vasculaires cérébraux.
Dans la deuxième catégorie, l’acupuncture s’avère avoir un effet thérapeutique sur la dépendance à l’alcool et la désintoxication, la paralysie de Bell, l’asthme bronchique, la douleur cancéreuse, la nécrose cardiaque, la lithiase biliaire, les lésions craniocérébrales, le diabète sucré, l’infertilité féminine, l’arthrite, le statut de porteur du virus de l’hépatite B, l’insomnie, la dysfonction sexuelle masculine, la raideur de la nuque, le syndrome de Gilles de la Tourette et la lithiase urinaire.
Dans la troisième catégorie, l’acupuncture peut être utilisée dans le traitement de la surdité, de l’hypophrénie, du syndrome du côlon irritable, de la vessie neuropathique, dans les lésions de la moelle épinière et des maladies cardiaques pulmonaires.
Dans la quatrième catégorie, l’acupuncture peut être utile dans le traitement de l’essoufflement dans la bronchopneumopathie chronique obstructive, du coma, des convulsions chez les nourrissons, des maladies coronariennes (angine de poitrine), de la diarrhée chez les nourrissons et les jeunes enfants et de l’encéphalite virale chez les enfants.
Nous pouvons constater que, du point de vue de son efficacité, l’acupuncture est une thérapie non spécifique qui peut traiter un large éventail d’indications.
Toute explication des mécanismes curatifs de l’acupuncture devrait être en mesure de justifier ces indications.
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