Astro-théologie

Traduction d'un extrait de "The Light of Egypt, vol 2" par Thomas H. Burgoyne (1889). Son auteur, Thomas H. Burgoyne, y compila la totalité de la doctrine de la Fraternité Hermétique de Louxor, société secrète dont il fut un membre fondateur et le secrétaire de 1884 à 1888. Ce livre clivant suscita de nombreuses réactions tant positives que négatives dans les milieux occultiste et intellectuel de l'époque. En France, c'est à travers cet écrit que les grandes figures de l'occultisme de la belle époque telles Papus, F.-Ch. Barlet, Sédir ou René Guénon s'initieront à l'occultisme. Les partisans de la société théosophique verront dans ce livre une attaque dangereuse contre la spiritualité et une escroquerie1. 

Il existe une forme de révélation divine qui n’a pas été et qui ne peut pas être altérée, une grande Bible, qui constitue le seul original glorieux de toutes les Bibles. 

Cette Bible sacrée est la grande Bible astrale du ciel, ses chapitres sont les douze grands signes du zodiaque, ses pages sont les innombrables constellations étincelantes de la voûte céleste et ses personnages sont les idéaux personnifiés du Soleil radieux, de la lune argentée et des planètes brillantes de notre sphère solaire. 

Ce livre sacré présente trois aspects différents et dans chaque aspect, les mêmes personnages apparaissent mais dans des rôles différents. Les tenues et les décors dans lesquels ils évoluent s’adaptent naturellement au jeu de leurs caractéristiques symboliques. 

En fait, toutes ces représentations peuvent être comparées à une série de pièces de théâtre interprétées par la même compagnie d’artistes. 

Il peut s’agir d’une comédie, ou d’un mélodrame, ou d’une tragédie, mais les principes qui se cachent derrière les trames de ces histoires sont toujours les mêmes et démontrent la validité de l’axiome éternel : une vérité, une vie, un principe et un mot.

Dans leur quadruple expression, sont les quatre grands chapitres du livre céleste des cieux.

Le cosmos visible peut être représenté par un kaléidoscope. 

Les constellations visibles, les planètes et les autres corps célestes, sont les morceaux de verre colorés et la Déité est la force invisible, qui maintient l’instrument en mouvement. 

Chaque révolution produit une figure picturale différente qui, complète dans l’harmonie de ses différentes parties, est parfaite dans ses proportions mathématiques et belle dans ses dessins géométriques. 

Et pourtant, chaque création, chaque forme et chaque combinaison de formes, est produite par les mêmes petits morceaux de verre et tous, en réalité, sont des illusions d’optique, c’est-à-dire des phénomènes naturels qui trompent les sens physiques. Telle est la Nature Cosmique. 

Il ne faut cependant pas supposer, à cause de cette illusion parfaite et continue des phénomènes de la Nature, que toute création visible est purement une illusion des sens, comme voudraient nous le faire croire certains métaphysiciens grincheux.

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