Entretient avec Nassim Haramein (2ème partie)

Vous disiez tout à l’heure que la cohérence d’un système était due à la présence d’un gradient de densité …

Les équations disent qu’à une certaine densité, la lumière ne peut plus s’échapper d’un trou noir. Ce sont des équations de densité. Si tu supposes que la densité est homogène dans tout le Soleil, par exemple, alors bien sûr, il ne peut pas être un trou noir. Mais tu pourrais avoir un trou noir qui aurait la densité correcte à l’intérieur du Soleil, avec le plasma qui tourne autour, exactement comme une galaxie. Et tu n’aurais aucun moyen de comprendre cela, sauf grâce à deux choses que nous mesurons et qui nous donnent des indices.

Premièrement, il y aurait des régions à la surface du Soleil où la matière aurait tendance à vouloir tomber, créant des zones sombres, car les photons seraient aspirés, le plasma serait aspiré. Est-ce qu’on observe cela sur le Soleil ? Bien sûr. Ce sont les taches solaires. Certaines d’entre elles font jusqu’à 14 fois la taille de la Terre. Ce ne sont pas de petits événements. Ce sont d’énormes vortex sur le Soleil qui absorbent la matière. Et de ces taches solaires, une radiation sort, des rayons X. C’est le niveau de rayonnement X le plus élevé que nous observons.

C’est exactement ce que tu attends lorsque des particules tombent dans un trou noir. Donc, imagine un Soleil et utilise le symbole du yin-yang, issu du taoïsme. Bien sûr, il est représenté en deux dimensions, mais tu pourrais imaginer que la partie noire représente le trou noir, qui aspire tout, et que la partie blanche représente l’expansion de la lumière. Chaque Soleil est comme un petit yin-yang, chaque atome est comme un petit yin-yang. C’est pourquoi j’ai créé un rendu en 3D du yin-yang, montrant qu’il s’agissait d’un tore. Pour que la partie blanche soit dans la noire, et vice versa, il doit s’agir d’un tore en 3D.