Introduction au HUANG DI NEI JING 黃帝內經 1ère partie (1/15)

Le Classique de Médecine Interne de l’Empereur Jaune (内经, Nèi Jīng) est le premier et principal classique de la médecine chinoise.

Ce classique a efficacement guidé la pratique clinique et est tenu en grande estime par tous les médecins chinois depuis plus de deux mille ans.

La plupart des textes du Nèi Jīng ont été écrits avant la dynastie Han (汉朝, Hàn Cháo, 206 av. J.-C. – 220 ap. J.-C.). La période située entre le VIIIe siècle et le IIIe siècle av. J.-C. en Chine est considérée par les historiens chinois comme une renaissance culturelle.

Ce fut une époque où « tous les philosophes débattaient avec enthousiasme et les cent écoles de pensée rivalisaient vigoureusement ».

Il n’est donc pas surprenant que des livres médicaux d’une importance capitale aient vu le jour durant cette période historique.

Les savants chinois ont compilé le Nèi Jīng pendant cette époque, ce qui en fit le premier ouvrage médical jamais écrit en Chine.

Cet ouvrage médical inestimable constitue une excellente synthèse des expériences accumulées depuis les débuts de la pratique de la médecine chinoise dans la Chine antique.

Les Chinois croient que la pratique de la médecine en Chine remonte à l’époque de l’Empereur Jaune (黄帝, Huáng Dì) vers 2600 av. J.-C., principalement parce que cette œuvre monumentale lui est attribuée.

Cela laisse entendre que la médecine chinoise était déjà pratiquée en Chine depuis plus de deux mille ans avant la publication du Nèi Jīng.

Les historiens chinois estiment que ce classique a été principalement rédigé durant les Périodes des Printemps et Automnes (春秋时期, Chūnqiū Shíqī) et des Royaumes Combattants (战国时期, Zhànguó Shíqī) entre 770 et 221 av. J.-C.

Le terme Nèi Jīng apparaît pour la première fois dans le 汉书艺文志 Hàn Shū Yì Wén Zhì, au Ier siècle.

Par la suite, lorsque 皇甫谧 Huángfǔ Mì (214-282) écrivit son 针灸甲乙经, Zhēn Jiǔ Jiǎ Yǐ Jīng, en 282, il mentionna également « dix-huit rouleaux constituants le Classique de Médecine Interne de l’Empereur Jaune ».

En fait, presque toutes les écoles de pensée médicale chinoise importantes ont tiré leur inspiration du Nèi Jīng. En voici quelques exemples :

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