La science des étoiles

Traduction d'un extrait de "The Light of Egypt, vol 1" par Thomas H. Burgoyne (1889). Son auteur, Thomas H. Burgoyne, y compila la totalité de la doctrine de la Fraternité Hermétique de Louxor, société secrète dont il fut un membre fondateur et le secrétaire de 1884 à 1888. Ce livre clivant suscita de nombreuses réactions tant positives que négatives dans les milieux occultiste et intellectuel de l'époque. En France, c'est à travers cet écrit que les grandes figures de l'occultisme de la belle époque telles Papus, F.-Ch. Barlet, Sédir ou René Guénon s'initieront à l'occultisme. Les partisans de la société théosophique verront dans ce livre une attaque dangereuse contre la spiritualité et une escroquerie1. 

Introduction

Pour commencer cette brève élucidation des Astro-logos des Anciens, il est peut-être nécessaire d’informer le lecteur que le système qui va être élaboré est purement astromasonique et constitue cette branche spéciale de la “religion de la sagesse” primitive qui a rendu les anciennes écoles occultes d’Égypte et de Chaldée si justement célèbres pour leur enseignement ésotérique.

L’astrologie, per se, est une combinaison de deux sciences, à savoir : l’astronomie et la science des correspondances.

Ces deux sont liés l’un à l’autre comme la main et le gant ; le premier traite des soleils, des lunes, des planètes et des étoiles, et limite strictement ses recherches à une connaissance de leur taille, de leur distance et de leur mouvement, tandis que le second traite des influences spirituelles et physiques de ces mêmes corps, d’abord les uns sur les autres, puis sur la Terre et enfin sur l’organisme de l’être humain.

L’astronomie, est le gant sans vie à l’extérieur, les correspondances sont la main vivante à l’intérieur.

C’est de la terre mystique de Chaldée que nos ancêtres égyptiens ont tiré leurs connaissances de l’astronomie et de l’astrologie.

Cette connaissance a été heureusement, transplantée dans un sol fécond et a prospéré pendant des siècles sous les soins de sa puissante prêtrise et de son sacerdotalisme colossal.

De la vallée fertile du Nil, bien longtemps avant qu’Abraham et ses bergers ne se promènent dans le désert d’Arabie, cette sublime science des cieux étoilés, fut emportée par ses dévots sacerdotaux à travers le Caucase, les steppes arides de l’Asie, les montagnes sauvages de l’Afghanistan et du Tibet, vers les plaines brulantes de l’Hindustan, et de là, fut diffusée parmi les races Mongoles et Tartares vivant dans l’est plus lointain.

Des écoles magiques de l’Atlantide perdue, le flux sacré de la connaissance s’ est écoulé vers le soleil levant dans les régions de l’Afrique centrale, et de là, jusqu’au golfe persique et la Chaldée.

Puis des rives de l’Euphrate sacré et des plaines de Shinar, le fleuve s’est alors mis à sécouler à rebours vers sa maison natale, les mers occidentales, pour trouver un lieu de repos momentané dans la merveilleuse vallée du Nil.

Après avoir changé d’apparence et adopté la tenue de ses talentueux mécènes, il fut à nouveau projeté en avant par l’impulsion de l’entreprise Egyptienne, le long des rives des mers Méditerranée et Noires, vers le Caucase, et de là vers l’est, comme mentionné précédemment, vers les cieux mystiques de l’Inde.

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