L’Evangile selon Thomas
L’évangile selon Thomas a été déclaré apocryphe mais contrairement aux autres apocryphes rejetés pour “absence de message spirituel”, il ne consiste presque exclusivement que de messages spirituels.
Découvert en décembre 1945 à Nag Hammadi, en Haute-Égypte, associé dans le même codex à d’autres textes également rédigés en copte, le manuscrit, désormais conservé au musée copte du Caire, date du IVe siècle mais a probablement été rédigé sur base d’un original grec dont on a retrouvé des traces dans des papyrus d’Oxyrhynque datés du IIIe siècle.
Ce « cinquième évangile » pourrait provenir d’un milieu syriaque ou palestinien, et avoir été rédigé par une série de rédacteurs entre les Ier et IIe siècles.
Il s’agit d’un recueil de sentences — des logia — qui auraient été prononcées par Jésus et transcrites par « Didyme Jude Thomas », c’est-à-dire l’apôtre Thomas.
Au nombre de 114, les logia sont ainsi le plus souvent précédés de la mention « Jésus a dit ».
Bon nombre ont leur parallèle dans les évangiles selon Matthieu et selon Luc ainsi que, dans une moindre mesure, dans l’Évangile selon Marc.
Ces parallèles ont souvent une rédaction et une conclusion différentes de ce qu’on trouve dans les synoptiques.
Les fragments qu’on a retrouvés en grec datant du IIe siècle présentent eux-mêmes des différences avec la version copte.
(source https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Thomas )
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