Musico-cosmologie dans la chine ancienne : le concept de « résonance corrélative » 感應 gǎn yìng

Les anciens Chinois concevaient l’univers comme un tout interconnecté, une tradition souvent décrite comme une « cosmologie corrélative ». La théorie des cinq phases, associée au yin yang, a joué un rôle fondamental dans tous les aspects de la vie traditionnelle chinoise.

Dans la langue chinoise, une planète est appelée « étoile en mouvement » (行星 : xíngxīng) et, à l’origine, wǔxíng faisait référence aux cinq planètes visibles : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. De même, les termes yin et yang correspondent traditionnellement, à la lune et au soleil, respectivement. Dans le monde antique, cette division des sept « luminaires » en un groupe de cinq et un groupe de deux n’était pas exclusivement un concept chinois. Certaines sources mentionnent à la fois les « cinq » et les « sept » planètes.

Au Proche-Orient, dès la période néo-babylonienne (626-539 av. J.-C.), les cinq planètes visibles sont répertoriées séquentiellement, dans un ordre qui n’est pas astronomique. Il est donc intéressant de noter que, trois siècles plus tard, les anciens textes chinois énumèrent les cinq planètes visibles dans des séquences qui sont également non astronomiques.

Tout comme en occident, où chaque planète est associée à un ensemble de correspondances non linéaires (par exemple, Saturne: plomb), le système chinois est basé sur des corrélations similaires.

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